Afin de développer les Solutions basées sur la Nature à l’échelle, elles ont besoin d’un standard ( IUCN), la confiance des investisseurs (verification par un tiers indépendant – analyse extra financière), des réglementations qui les soutiennent, des flux de revenus ( credits carbone/ biodiversité monétisables sur des marchés internationaux). J’entends par crédits carbone volontaires, des crédits carbone de haute qualité c’est à dire bénéficiant de qualités additionnelles correspondant à la définition des SBN.
Sur ce dernier point le label bas carbone devrait s’aligner aux Core Carbon Principles de la TSVCM
la NDC de la France devrait également permettre à des investisseurs internationaux d’acheter ces crédits en assurant qu’ils ne seraient pas par ailleurs comptabilisés dans le registre national des émissions de gaz à effet de serre. ceci pourrait être fait pour une partie d’entre eux, pour les projets de grandes qualités mais pour lesquels le prix du crédit serait très élevés ? ou pour lequel l’état n’a pas les moyens d’assurer la conservation comme c’est le cas pour la forêt ( budget alloué insuffisant pour faire face au besoin d’adaptation de la forêt française – métropole et outre mer -aux effets du changement climatique vs les attentes de revenus des propriétaires forestiers).
Cette règle pourrait concerner les crédits achetés dans la décennie en cours qu’il s’agisse de spots ou de futurs.
En d’autres termes il s’agirait de credits carbone qui bénéficieraient du “corresponding adjustment” attendus par les investisseurs
- marine de bazelaire a posté ce sujet Il y a 3 ans
- dernière modification Il y a 3 ans